Épuisement Professionnel : Gare au Burn-out

Conf-call à répétition, déjeuners sur le pouce, horaires à n’en plus finir… Une chose est sûre : la vie du confiné n’est pas de tout repos. Pour les personnes déjà fragilisées, le confinement à la maison n’arrange rien. Comment déceler les signes d’épuisement professionnel lorsqu’on travaille de chez soi ? Quelles sont les solutions pour prévenir le burn-out pendant le confinement, et ainsi éviter un arrêt de travail ? On fait le point !

Reconnaître les symptômes du burn-out

En anglais, le verbe to burn-out signifie « être saturé, épuisé ». Ce syndrome peut se traduire aussi bien mentalement que physiquement. L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) parle de « fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». C’est donc ça le burn-out : un sentiment d’épuisement et une efficacité réduite. Une sorte de déséquilibre entre le corps, le cœur et l’esprit.

C’est une réalité : le confinement peut s’avérer usant pour qui ne sait pas le gérer. Certains peinent à tout mener de front. On pense notamment aux salariés qui doivent veiller sur leurs jeunes enfants pour pallier la fermeture des classes. Le risque majeur du confinement ? L’isolement et la perte d’empathie. Incompris et facilement agacé, il y a dans le burn-out un risque de distance sociale avec ses proches.

Autre effet du burn-out : la somatisation. La somatisation, késako ? Ce sont toutes les répercussions physiques qui découlent d’un stress prolongé. Le plus souvent, cela se traduit par des migraines ou maux de tête ; des insomnies ; des problèmes dermatologiques ; et parfois même des allergies.

Souffrir d’épuisement professionnel, même à la maison ?

Plus exactement : même en confinement. Eh oui, le télétravail en temps de crise, ce n’est pas si simple ! Lui qui est connu et reconnu pour ses nombreuses vertus peut néanmoins conduire à :

  • une organisation pathogène du travail ;

  • une charge de travail intense ;

  • une récupération et des pauses insuffisantes ;

  • une absence de reconnaissance.

Tous ces facteurs peuvent notamment engendrer chez le salarié un sentiment d’échec. Et les salariés soumis au chômage partiel et à l’inactivité dans tout ça ? On y pense évidemment, car eux aussi souffrent de cette situation ! En plus de perdre le contact avec leurs collègues, il y a là une forme de désocialisation qui peut accentuer la relégation de certains d’entre eux. Le confinement couplé à la chute brutale d’activité peut vite se transformer en un cocktail explosif.

Les employeurs doivent en être bien conscients : les risques psychosociaux sont plus que jamais d’actualité en ce moment. Les salariés font preuve d’une résistance de l’extrême pour ne pas céder à la déprime.

Éviter l’épuisement professionnel en 5 points

C’est le moment de relever la tête ! Maintenant qu’on connaît les principaux symptômes et facteurs de risque de l’épuisement professionnel, on peut plus facilement le prévenir, et le guérir. Tout de suite nos meilleurs conseils pour prévenir le burn-out pendant le confinement.

On prend de la hauteur

Vous avez la sensation d’être mis à mal professionnellement ? Faites d’abord la distinction entre la personne que vous êtes au travail, et la personne que vous êtes réellement. Ainsi, retenez bien une chose : le travail reste de l’ordre du travail ! Cette différenciation est un élément précieux pour relativiser et prendre de la distance avec les événements qui surviennent.

On travaille sur sa gestion du stress

Si le plus souvent les salariés stressés se plaignent d’une surcharge de travail, cela peut être aussi la conséquence d’un manque de communication ou de reconnaissance. Commencez donc par cerner l’origine du mal : est-elle organisationnelle ou relationnelle ?

Parce que chacun devrait apprendre à mieux gérer son stress et ses émotions en période de crise, ilycoach a la chance de collaborer avec des professionnels spécialisés en la matière et apporter des solutions concrètes aux entreprises soucieuses du bien-être de leurs collaborateurs. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact.

On revoit l’organisation

Qui dit diminuer les effets du stress, dit revoir l’organisation de son travail. Cela passe d’abord par des directives claires de la part du manager, afin de clarifier le rôle de chacun. Et pour un message efficace, ce rôle doit bien sûr être accepté par l’ensemble du groupe !

Découvrez ici les conseils pour optimiser le travail à la maison de ses collaborateurs » Comment bien encadrer le télétravail de ses équipes ?

On opte pour une communication non violente

Le rôle du manager consiste à instaurer une communication non violente au sein de son équipe. On ne parle évidemment pas de violence physique -évidemment- ! Théorisé par notre cher Gandhi, cet outil de communication non verbal est basé sur le respect de soi/des autres, et une coopération harmonieuse. Alors, inutile de mettre la pression ou menacer pour arriver à un résultat acceptable ! Au risque d’obtenir l’effet inverse…

Et vous le savez, en cette période de confinement rien ne sert de se surcharger de travail, en visant coûte que coûte l’excellence. Pour éviter l’épuisement professionnel, il est nécessaire de s’accorder des temps de repos, certainement bien mérités !

Accepter l’aide extérieure

Nous vous le disions : l’isolement et la perte d’empathie sont des symptômes liés au burn-out. Même si ce n’est pas toujours évident, il faut savoir demander de l’aide lorsque c’est nécessaire. Et plus particulièrement aux personnes qui vous sont proches.

En réalité, vous avez deux possibilités :

1- Vous choisissez la vision micro, centrée sur vous et seulement vous.

2- Vous choisissez la vision macro, vision plus globale de ce qui vous entoure.

Le choix est vite fait : les limites sont atteintes plus vite quand on est seul face à soi-même… Au contraire, quand on décide d’élargir le champ des possibles, tout devient plus facile !

Un corps sain dans un esprit sain

L’un des moyens les plus efficaces pour « remonter la pente », c’est bien l’activité sportive ! Selon un sondage effectué par Décathlon Pro, 84 % des collaborateurs apprécieraient que leur employeur propose des activités physiques et sportives au sein de l’entreprise. Pour ce faire, il faut penser le sport « pour » et « par » les salariés, en veillant à ce que chacun y trouve sa place, quels que soient la position hiérarchique, la localisation géographique ou les contraintes personnelles.

Ainsi, ilycoach répond présent ! En attendant de pouvoir reprendre les séances de sport en entreprise, des ateliers bien-être et sportifs en visio ont été mis en place, pour les entreprises qui souhaitent continuer à faire bouger leurs collaborateurs même à la maison.