3 conseils pour favoriser l’ergonomie au bureau

Favoriser la productivité de vos équipes, attirer et fidéliser de nouveaux talents ou diminuer le nombre d’arrêts maladie… Le respect de l’ergonomie au bureau a de nombreux atouts. Voilà ce qui en fait un enjeu majeur dans une politique de QVCT (qualité de vie et des conditions de travail). C’est un vrai vecteur de performance pour les entreprises ! Et pour améliorer cette ergonomie au travail, des conseils simples, sur l’organisation des missions ou l’aménagement du temps de travail, suffisent.

 

Ergonomie au bureau : quels enjeux ? 

 

L’ergonomie au bureau joue un rôle essentiel pour vos collaborateurs. Notamment si ces derniers ont un mode de travail sédentaire, plusieurs heures de suite assis derrière un ordinateur par exemple. Améliorer votre QVCT en favorisant l’ergonomie, c’est remettre le critère humain au centre de votre expérience. C’est un cercle vertueux : un collaborateur heureux et en bonne santé sera plus impliqué, plus efficace… et moins absent !

 

Définition de l’ergonomie au bureau

L’ergonomie au bureau, c’est l’étude de la relation entre l’homme et ses moyens de travail dans un premier temps. Puis l’optimisation de cette relation par la mise en place de différents moyens dans un second temps. L’ergonomie du travail observe donc deux facteurs : 

  • L’environnement : organisation du travail, déplacement, méthodes et gestes, postes de travail…
  • L’opérateur, c’est-à-dire le collaborateur : pathologie, habitudes, morphologie, compétences, etc.

Dans l’idéal, un poste de travail serait donc parfaitement adaptable et adapté à son utilisateur. Dans les faits, de bonnes pratiques d’ergonomie suffisent déjà à proposer un environnement de travail propice au bien-être pour la plupart de vos collaborateurs. 

Il faut avant tout retenir que l’ergonomie au bureau ne va pas seulement concerner le confort physique. C’est une démarche plus globale pour prévenir les risques, optimiser l’aspect cognitif des missions et des processus, et améliorer les conditions de travail. Ceci afin d’accroître la productivité individuelle et collective. Et cela touche chaque poste de travail, chaque collaborateur, chaque entreprise, sans distinction du métier ou du secteur d’activité.

 

Un enjeu de bien-être et de QVCT

On le comprend vite : l’ergonomie au bureau, en adaptant l’environnement et les conditions de travail au sein de l’entreprise, permet de favoriser une démarche QVCT. L’ergonomie est basée sur des connaissances scientifiques solides et apporte plus de confort, d’efficacité et de sécurité

La notion de bien-être au travail est d’ailleurs un indispensable pour l’employeur. Elle est évoquée dans le Code du Travail (article L 4121-1). Elle est même définie par l’OMS : “un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail”.

En étant au service des collaborateurs directement, l’ergonomie permet de :

  • réduire le stress et la fatigue,
  • augmenter la disponibilité et la motivation des équipes,
  • préserver la santé de tous,
  • réduire la pénibilité du travail et renforcer la sécurité,
  • diminuer ainsi les coûts liés aux accidents du travail ou aux maladies professionnelles.

Il s’agit donc d’une vraie valeur ajoutée pour l’entreprise.

 

Une diminution des TMS et une prévention des problèmes de santé

De manière directe, l’ergonomie au bureau vise à réduire la sédentarité au travail et ses effets néfastes : prise de poids, maladies cardio-vasculaires, diabète… Cette démarche devient une solution principale pour réduire les risques de TMS, les Troubles Musculo-Squelettiques, facteurs élevés d’arrêt du travail. 

Des éléments simples, que ce soit du mobilier ou des bons gestes à adopter, permettent ainsi de diminuer la fatigue visuelle, les tensions musculaires, les tendinites, etc. Et cela, même avec un budget limité ! Saviez-vous par exemple que le travail sur écran était l’une des causes les plus importantes de TMS typiques d’une posture sédentaire ? N’attendons pas pour agir.

 

Améliorer l’ergonomie du bureau : nos 3 conseils

 

Comment mettre en place de bonnes pratiques d’ergonomie au bureau sans tout bousculer du jour au lendemain ? En réalité, il y a de nombreuses solutions pour favoriser cet aspect de la QVCT. Par exemple : des réflexions à mener, des gestes à adopter ou du petit matériel à acquérir. Faisons le point des trois solutions qui s’offrent à vous.

 

1. Améliorer l’environnement de travail

Ce premier angle de l’ergonomie au travail est souvent le plus oublié. On l’appelle “l’ergonomie organisationnelle”. Il s’agit de faire le point en équipe sur vos méthodes de travail, pour voir les angles qui peuvent être améliorés. 

Pause, réunion, horaires, déplacement, transmission des informations, mise en pratique des aspects sécuritaires… En prenant le temps de réfléchir à ces éléments, il est possible d’améliorer l’ergonomie au bureau pour tous vos collaborateurs. 

Voici quelques objectifs et exemples : 

  • Diminuer la fatigue mentale en mettant en place des cabines acoustiques pour les collaborateurs qui auraient des coups de téléphone à passer.
  • Améliorer la concentration en planifiant des plages horaires calmes, sans sonnerie, sans dérangement.
  • Optimiser l’efficacité des réunions en partageant l’ordre du jour en amont.
  • Favoriser une bonne communication entre les équipes en mettant en place un outil collaboratif – chez ilyCoach, nous utilisons Slack par exemple !
  • Permettre un meilleur confort dans l’agencement des bureaux : plus de luminosité, une décoration harmonieuse, une connexion internet par la fibre quand c’est possible, etc. 

Pour aller plus loin : 

 

2. L’ergonomie au bureau : le mobilier

Les deux grands principes, facilement applicables selon nous dans l’ergonomie au bureau, sont : 

  1. Rendre les postes de travail adaptables et ajustables 
  2. Diminuer les tensions dues au travail à table, sur ordinateur

Bien entendu, il est possible d’investir dans du mobilier pensé expressément pour ces besoins, comme les bureaux assis-debout ou les chaises ergonomiques. Et à terme, il est vrai, ce sont des investissements qui se révèlent rentables. Mais il est possible d’améliorer petit à petit les conditions de travail avec des outils et équipements simples.

Repose-pied, accoudoirs, rehausseur pour ordinateur portable ou écran, barre lumineuse sur l’écran, filtre anti-lumière bleue, support de poignet, souris d’ordinateur verticale, coussin pour les lombaires… Autant d’accessoires s’adaptant à chacun de vos collaborateurs pour améliorer l’ergonomie au bureau.

 

3. Ateliers de sensibilisation et formation sur l’ergonomie au bureau

Avant d’utiliser mille équipements, rudimentaires ou high tech, pour améliorer l’ergonomie au bureau, il est important de sensibiliser sur ses enjeux et d’apprendre les bons gestes à adopter. La posture est une des bases de l’ergonomie au bureau. On peut avoir le meilleur mobilier possible, si on ne sait pas qu’il faut ajuster un écran à hauteur de ses yeux ou comment positionner son poignet, cela ne vaudra pas grand chose !

Les ateliers sur l’ergonomie au travail sont importants pour enseigner ces savoirs et les partager avec vos équipes. C’est aussi l’occasion d’enclencher ensemble une réflexion sur vos façons de procéder et de vous organiser, pour favoriser la fameuse “ergonomie organisationnelle”. Et pourquoi ne pas proposer également des sessions de kinésithérapie et d’ostéopathie pour parfaire votre démarche QVCT et réduire les maux de vos collaborateurs ?

Pour aller plus loin : 

 

L’ergonomie au bureau est un enjeu de taille pour les entreprises. Ne pas entrer dans une telle démarche QVCT a des coûts directs et indirects, sans compter que cela a son importance pour votre image de marque employeur. C’est maintenant à vous de jouer pour améliorer l’ergonomie au travail !